SIGNOGHIN : l’histoire d’un bas-fond qui redonne espoir | STORYTELLING

À l’entrée du village de Signoghin, dans la région de Bankui, les rizières s’étendent à perte de vue. Là où autrefois l’eau s’échappait sans contrôle et les sols restaient pauvres, un aménagement moderne attire aujourd’hui les regards et nourrit l’espoir. Au loin, l’on peut apercevoir des silhouettes : ce sont les producteurs du Groupement Tégawendé de FARA qui sont en pleine activité.

Parmi eux, Sawadogo Saïdou, président du groupement. Il se souvient encore de ce même bas-fond d’une superficie de 55, 34 ha, il y a quelques années à peine. La terre était dure, fissurée par le soleil. Les pluies, trop fortes ou trop rares, emportaient tout. « Avant, dit-il, nous travaillions dans la souffrance. Sur un quart d’hectare, nous récoltions à peine trois ou quatre sacs de riz. C’était décourageant. »

Puis, en 2024, un tournant s’opère : le PReCA arrive. Les techniciens tracent des diguettes, labourent les parcelles, apportent des engrais organiques. Mais surtout, ils transmettent un savoir-faire : comment semer, entretenir et récolter autrement. Les producteurs écoutent, apprennent, expérimentent.

Aujourd’hui, la transformation saute aux yeux. Là où jadis il n’y avait que désolation, s’étendent de vastes champs verdoyants. Les récoltes explosent : 15 sacs de 83 kg sur la même surface qui n’en donnait que 3 ou 4, soit près de 5 tonnes à l’hectare. « Nous faisons pratiquement du 300 % de bénéfices. Nous sommes vraiment contents du PReCA », affirme Saïdou en souriant.

Mais Signoghin n’est pas qu’une histoire de chiffres. Le bas-fond est devenu un lieu de vie, un ciment social. Le groupement, autrefois composé de 9 membres, rassemble aujourd’hui 232 personnes, dont 132 hommes et 100 femmes. Même les personnes déplacées internes venues chercher refuge dans le village y trouvent leur place : une parcelle, un travail, une dignité retrouvée.

À Signoghin, chaque épi de riz raconte désormais une histoire de résilience. Une histoire de femmes et d’hommes qui ont cru au changement. Aujourd’hui, le bas-fond est plus qu’un aménagement : c’est une promesse tenue, une victoire partagée et un espoir retrouvé.

Le PReCA, l’assurance d’une agriculture performante !

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PReCA / Communication