
PRODUCTION DE LA TOMATE SOUS SERRES | Success story
Un modèle de culture hors sol porté par un bénéficiaire du PReCA dans le Guiriko
A Farakoba, dans la région du Guiriko, Monsieur Vincent Boubié BADO pratique la culture hors sol de tomate. En effet, sur une superficie d’environ 4,2 ha, il y a fait dresser une dizaine de serres de 500 m2 sous lesquelles, il produit des tomates de variétés cobra 26 et cerise. Devenu un modèle en matière de culture hors sol au Burkina Faso, M. BADO doit en partie son succès au guichet 2 du Projet de résilience et de compétitivité agricole (PReCA), mis en œuvre par la Maison de l’entreprise du Burkina Faso (MEBF).
LES DEBUTS DU PRODUCTEUR
BADO a commencé son activité en 2021 sous la bannière de sa structure dénommée SOPRAH, la Société de Production Agricole et Halieutique. Mais, c’est en 2022 qu’il a entamé la production intensive de la tomate sous serre avec un effectif de 5 employés et 4 stagiaires. Tout début étant difficile, l’initiative de M. BADO ne s’est pas développée sans entraves. En effet, les intempéries ont détruit une de ses 10 serres et affaibli les 9 autres. Cette situation rendait pratiquement impossible son activité.
L’APPUI DU PReCA
En 2022, M. BADO participe à un appel à projets lié au guichet 2 du PReCA, pour un financement tripartite de son sous-projets. La qualité de son sous-projet d’un montant de 48 820 800 FCFA et la particularité de son activité lui a valu un accompagnement du Projet. Ainsi, son entreprise SOPRAH bénéficia d’une subvention de 24 410 400 FCFA du PReCA et d’un crédit bancaire de 7 323 120 FCFA. A ces montants, M. BADO apporta une contribution personnelle de 17 087 280 FCFA pour mettre en œuvre son sous-projet.
IMPACTS DU FINANCEMENT
Grâce à l’appui du PReCA, la SOPRAH a pu réhabiliter 4 serres de production, renforcer la solidité de 5 serres de production, réaliser une nouvelle serre, acquérir des intrants et des semences et se doter d’un fonds de roulement pour le fonctionnement de son entreprise.
Par ailleurs, M. BADO et son équipe ont vu leurs capacités techniques renforcées. En effet, ils ont participé à des sessions de formation en passation des marchés selon les procédures de la Banque mondiale, en gestion financière et en suivi évaluation des sous-projets.
Aujourd’hui, le promoteur a créé 07 emplois temporaires et 08 emplois permanents, dont 3 pourvus en 2025. La SOPRAH accueille aussi de nombreux stagiaires des écoles de formation agronomique. En moyenne, l’entreprise contribue à formation d’au moins 10 étudiants chaque année.
Pour M. BADO, le PReCA a donné de la visibilité à son entreprise et favorisé par ricochet, sa mise en relation avec des partenaires. Aussi, avec l’aide du Projet, la rentabilité de son investissement s’est accrue de même que sa production annuelle. Enfin, il note que grâce au PReCA, la SOPRAH est devenue un tremplin pour le renforcement des capacités des jeunes entrepreneurs et celui des étudiants en agronomie.
SOPRAH, UNE FERME MODERNE
L’une des particularités de l’entreprise de M. BADO est la digitalisation de son système d’irrigation et de mise en sol des intrants. En effet, il dispose sur son site d’un appareil spécifique qui lui facilite son travail. Pour mieux écouler ses produits, il a intégré le marketing dans le processus de vente, lequel volet est assuré par l’épouse de M. BADO.
LES PERSPECTIVES
En perspective, le promoteur entrevoit la production de la papaye et de l’oignon ainsi que le piment sous serres. Du reste, il a entamé durant présente la saison 2025-2026, la concrétisation de cette idée. Par ailleurs, il prévoit la construction d’un shop pour la vente de ses produits, des locaux pour la formation des étudiants et des bureaux pour les employés.
UN PROJET EXEMPLAIRE SALUÉ PAR LES PARTENAIRES
Si à ses débuts, son activité n’était pas si florissante qu’elle ne l’est aujourd’hui, force est de reconnaitre que M. BADO est devenu un modèle de réussite dans le secteur agricole et en particulier, dans la culture hors sol. En témoigne, il a reçu le 1er août 2025, les félicitations des membres du Comité de pilotage du PReCA, après une visite de son site. A cette occasion, il a témoigné toute sa gratitude au PReCA et plaidé pour que le Projet continue d’apporter son expertise et des financements aux producteurs pour un développement soutenu de l’agro-industrie burkinabè.
Le PReCA, l’assurance d’une agriculture performante !
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PReCA / Communication